KOMOR

Création autour des musiques traditionnelles des Comores

Les Comores initialement peuplés par les peuples swahilis de culture Bantue, sont très liés à Madagascar. Les musiques traditionnelles prennent racines dans ces cultures mais aussi par la religion musulmane qui est majoritaire dans cet archipel. Loya a étudié les différentes pratiques musicales par le biais de différentes rencontres et s’en est inspirées pour composer les musiques de la création en utilisant les instruments de musiques électroniques. M’Madi Mwegne a écrit des textes s’inspirant des compositions de Loya et y intégrant ses instruments pour apporter un son acoustique.

Le spectacle est un mélange de chant et poésie et de musiques traditionnelles, accompagnées par Loya aux machines électroniques.

Biographie
M’Madi Mwégné, comme Loya, est né dans l’Océan indien. Tous les deux grandissent en fréquentant, les temples qui les initient à leur culture. Les sons, les odeurs et les couleurs intenses lors des cérémonies imprègnent profondément tous leurs sens. Tous les deux s’initient aux instruments qu’ils vont maîtriser plus tard.
M’Madi commence son apprentissage de la musique comorienne sous la direction éclairée de Soubi lui-même joueur de ndzenzé. Son parcours artistique s’est fait auprès de Elisouma aux côtés des musiciens comoriens Athoumane Soubira dit Soubi et Eliasse Ben Joma. Musicien voyageur, il a collaboré dans différents styles de musiques et joué avec des artistes de l’Océan Indien : Christine Salem, Danyel Waro.
De son côté, Loya commence son apprentissage en devenant ingénieur informaticien, il apprend à maîtriser les machines et en parallèle entame un parcours d’apprentissage dans les musiques classiques et le jazz. Autodidacte dans les musiques électroniques, il développe son propre processus pour retranscrire les musiques traditionnelles de l’Océan Indien sur ses machines. Les deux musiciens se rencontrent en 2022 à Mayotte. Ils décident en 2023 de collaborer sur le projet Komor avec lequel ils vont pouvoir mettre en commun leur expérience et inventer une nouvelle forme musicale qui marie musique traditionnelle comorienne et musique électronique. Après plusieurs résidences de recherches, ils aboutissent à un concept qu’ils présentent avec leurs premiers concerts, proposant un dialogue omniprésent entre les deux musiciens.