Mickael Gravina aka InSula,

Né sur l’île de La Réunion, une île française située dans l’Océan Indien.

Après son cursus en école d’art, Insula élabore un processus de création qui place l’hybridité au centre de ses travaux.

Artiste pluridisciplinaire, deejay et producteur, Insula se consacre depuis quelques années à la production de musique électronique.

Après un passage à Madagascar, il ouvre un nouveau chapitre de production “TROMBA” et se consacre à la musique et à la scène électro à travers la musique traditionnelle réunionnaise “ le Maloya”. 

Un projet mêlant le ternaire du maloya et les sonorités électroniques. 

Le dialogue des genres évoque la trans du maloya, le métissage culturel de l’occident et le concept d’un maloya augmenté de synthèse numérique aux codes afro-futuriste. Une sorte de #MALOYAFUTUR, dans une mouvance électro à la “Kreol touch”. Du “Maloya electro” vers une “kréoltech”, une vision élargie, Il s’évertue dans ses productions et DJ sets à rechercher de la musique ternaire, polyrythmique à consonances traditionnelles et électro, des diasporas sud-américaines, africaines, malgaches et Indo-océaniques.

L’album Vahoaka(2024)

L’album Vahoaka est composé de dix titres dans la continuité de TRMBA sorti l’année dernière: une excursion musicale de la Réunion à Madagascar, nourrie d’influences électroniques contemporaines et habillée d’un sound design futuriste. Cet Album rend hommage au peuple Vahoaka de Madagascar. Depuis des millénaires dans l’Océan-Indien, perdure différents peuples de navigateurs avec des connaissances, des croyances et des rituels ancestraux lier à la mort, aux génies de la forêt et des océans. Les Vahoaka « peuple de la mer » Ces navigateurs sillonnent les océans à la conquête de nouveaux territoires. Des hommes, des femmes guerriers/ères navigant au grès des saisons, des vents et des étoiles. Accompagnés d’un demain incertain et des univers à différents niveaux repliés dans une réalité multiple. Dans la soubik quelques racines, du poisson séché et un savoir encore présent dans notre société légué à travers les maux et les sons. Parfois on entend chanter ces récits lorsque qu’on tend l’oreille au clapot des vagues, au souffle du vent du sud, à la brume dense des forêts des hauts du royaume intérieur, mais surtout dans les récits des anciens. Un komblaz bien mèg, po un zitwar, kongné, pitaclé la doulèr l’oubli.